Une lueur d’espoir pour la balle au panier
Rachid Mimou, ancien basketteur ayant fait ses preuves en tant qu’entraîneur et considéré comme l’homme de la situation en raison de sa grande expérience, a été élu à l’unanimité président de la ligue de wilaya d’Oran de basketball.
Après le rejet des bilans du président de la ligue de wilaya d’Oran de basketball, Ali Louafi, par les membres de l’Assemblée générale, une assemblée générale élective a été immédiatement organisée pour l’élection d’un nouveau président. Deux postulants se sont alors portés candidats : Ali Chaouch, ancien président de la ligue régionale de la discipline, et Rachid Mimou, un ancien basketteur ayant fait ses preuves en tant qu’entraîneur, considéré comme l’homme de la situation en raison de sa bonne expérience. Après les procédures habituelles, ce dernier a été élu à l’unanimité.
Rachid Mimou est une surprise pour certains, et pour d’autres, l’homme de la situation. Son élection a réjoui la famille de la discipline et constitue une étape importante pour le changement et le renouveau du basketball, compte tenu de son parcours en tant que joueur et de sa personnalité respectée. Il a débuté sa carrière en tant que joueur dans plusieurs clubs, avant de rejoindre la grande équipe du MCO. Par la suite, il est devenu entraîneur des jeunes catégories, avant d’émigrer en France où il a encadré plusieurs équipes et acquis plus d’expérience. À son retour au pays, il s’est totalement investi dans la formation des jeunes et a intégré le club « Irtikae3 » dès sa création en 2019 par une équipe de dirigeants et de formateurs dévoués à la prise en charge des problèmes liés à la jeunesse, et plus particulièrement au développement de la discipline.
Il convient de rappeler qu’avec la dissolution des sections de basket-ball de l’ASMO et du MCO, depuis près de trente années, la discipline n’a plus relevé la tête dans la région Ouest. Des anciens ont tenté de redresser la situation, mais en vain. Aujourd’hui, aucun club d’Oran n’active parmi l’élite, et ce depuis plusieurs années. Une amère réalité que regrettent les nostalgiques et amoureux de ce sport dans la capitale de l’Ouest. Une situation qui s’est aggravée par l’abandon de la discipline par les anciens et la famille du basket–ball oranais, qui n’ont pu enclencher une résurrection ou rendre à la discipline son lustre d’antan. Les basketteurs d’aujourd’hui regrettent la dégradation programmée du basket oranais, qui coïncide avec une situation semblable que vivent également les autres sports collectifs à Oran. Et dire que dans le passé, faut-il le rappeler aussi, l’équipe de basket–ball de l’ASMO dominait la balle au panier dans les années 1960 sur le plan national et comptait même à son actif plusieurs participations continentales, réussissant à rivaliser avec les meilleurs de l’Afrique à son époque. Mais ces années de gloire ont disparu au grand dam des sportifs de la ville, qui se sont consolés néanmoins à l’époque par l’éclosion de l’équipe du MCO. Cette dernière a réussi à sauver le basket–ball oranais en reprenant de la meilleure des manières le témoin. Cependant, cette formation, qui a connu aussi ses moments de gloire sous le giron de l’entreprise Naftal, n’a réussi à échapper au sort de l’ASMO durant les années 1990. Et depuis, aucune formation locale n’est parvenue à s’illustrer, ni à redonner le sourire à une discipline qui attirait la grande foule au Palais des sports Hammou Boutelis.
