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Djokovic égale Agassi et Federer

US Open, simple messieurs – 13e quart à New York

En se qualifiant pour son 13e quart de finale à l’US Open aux dépens de Borna Gojo, Novak Djokovic a égalé Andre Agassi et Roger Federer à la 2e place des joueurs ayant le plus souvent atteint ce stade à New York. Si Jimmy Connors, alias « Monsieur US Open », le devance encore (17), le Serbe a tout de même des stats assez incroyables dans le tournoi du Grand Chelem censé lui réussir le moins.

On a coutume de dire que l’US Open est le tournoi du Grand Chelem le moins favorable à Novak Djokovic, qui n’y a remporté qu’un total (famélique !) de trois titres, loin de ses standards de l’Open d’Australie (10 titres) ou de Wimbledon (7). Mais le Serbe détient néanmoins des statistiques assez folles aussi à Flushing Meadows, où il a atteint cette nuit, aux dépens de Borna Gojo, son 13e quart de finale, autant qu’Andre Agassi et Roger Federer. Il dépasse désormais d’une unité Ivan Lendl, autre acteur majeur de l’histoire du Grand Chelem new yorkais. Seul Jimmy Connors a fait mieux puisque l’Américain, qui co-détient par ailleurs le record de titres à l’US Open (5, comme Roger Federer et Pete Sampras), a atteint 17 fois les quarts de finale, dont 12 (!) demi-finales (ou mieux) consécutives entre 1974 et 1985.

« Jimbo » détient également le record du nombre de matches joués à Flushing (115), devant Federer (103), tandis que Djokovic a aussi égalé Agassi dans ce classement avec un 98e match joué face à Gojo. Il en a remporté 85 soit 86,7% de victoires, un pourcentage qui le place 2e de l’histoire du tournoi derrière Pete Sampras (71 victoires sur 80 matches, soit 88,7% de succès), en comptant uniquement les joueurs ayant disputé au moins 50 matches dans le Queens. Novak Djokovic, qui repassera quoi qu’il arrive n°1 mondial après le tournoi, possède en revanche le record du nombre de finales jouées à l’US Open : 9, dont sa toute première en Grand Chelem, en 2007. Il l’avait perdue contre Federer et il en perdu 6 au total, d’où cette impression « mitigée » que l’on peut avoir entre lui et un tournoi où il a connu il est vrai quelques déconvenues. Mais il ne faut quand même pas s’y tromper : le Serbe, qui reste par ailleurs sur 15 qualifications consécutives en deuxième semaine de l’US Open (sa dernière élimination en première semaine remonte à 2006), est (aussi) un boss assez intraitable à New York. Et tentera de le rappeler, en quart de finale, contre Taylor Fritz.

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