À seulement 25 ans, Younes Safi Eddine s’est déjà imposé comme l’un des piliers incontournables de l’Étoile sportive sétifienne. Ce jeune athlète, qui occupe le poste stratégique de passeur dans l’équipe dirigée par le coach Abdelbaki Dif, est aujourd’hui un cadre essentiel du sept sétifien.
Par Farès Rouibah
En effet, son parcours au sein du club est exemplaire. Après être passé par toutes les catégories jeunes, Younès a su rapidement gravir les échelons pour devenir un élément clé dans la composition de l’équipe première de l’ESS. Tout a commencé en 2011, année où il a fait ses premiers pas dans le volley-ball. « Oui, c’est en 2011 que j’ai commencé à pratiquer ce sport passionnant. Comme tout sportif ambitieux, j’avais dès le départ l’envie de bâtir une grande carrière. J’ai débuté à l’ITRS (Ittihad tarbaoui riadhi sétifien) avant de rejoindre l’Étoile sportive sétifienne dans la catégorie écoles, un club que je n’ai plus quitté depuis », nous confie-t-il. Il tient à souligner que sa progression est le fruit d’un travail acharné, soutenu par l’aide précieuse des entraîneurs qui l’ont accompagné tout au long de son parcours. « C’est grâce à leur soutien et à leur encadrement que j’ai réussi à me faire une place dans l’équipe senior de l’Étoile. Cela dit, je suis conscient que le plus dur reste à venir, et je dois continuer à travailler sans relâche », ajoute-t-il avec détermination.
Younes revient ensuite sur la saison écoulée, marquée par des défis importants pour son équipe. « Comme vous le savez, notre équipe est composée exclusivement de joueurs issus des jeunes catégories du club. Dès le départ, nous savions que la tâche ne serait pas facile, surtout face à des clubs mieux dotés sur tous les plans. De plus, nous avons connu plusieurs départs importants durant l’intersaison, notamment Youcef Bourouba, qui est parti au MCA, et Nabil El-Hadj, qui a rejoint l’OMK. Nous avons aussi perdu un autre cadre, notre capitaine Walid Zouaï, victime d’une blessure qui l’a contraint à arrêter la saison prématurément. Ces absences ont forcément pesé sur notre performance, notamment lors de la première phase du championnat. Malgré ces difficultés, nous n’avons jamais baissé les bras. Sous la direction de notre entraîneur Abdelbaki Dif, qui nous a constamment encouragés et poussés à donner le meilleur de nous-mêmes, nous avons continué à travailler avec acharnement. Malheureusement, cela n’a pas suffi pour éviter de jouer les play-downs », explique-t-il.
« On jouera les premiers rôles la saison prochaine »
Pourtant, la seconde partie de la saison a été bien meilleure. « Lors de cette phase, notre équipe a clairement progressé, tant sur le plan du jeu que des résultats. Cette amélioration est le fruit direct de notre travail collectif et des efforts fournis. Nous avons dominé cette phase en remportant tous les tournois et matchs disputés, terminant ainsi premiers de notre groupe. Cette performance a été une grande source de satisfaction pour nous tous. Les résultats obtenus lors des play-downs renforcent notre confiance et nous laissent penser que nous avons les capacités pour continuer à progresser et viser les premiers rôles la saison prochaine », affirme Younes avec optimisme. Il reconnaît toutefois que pour atteindre cet objectif, il faudra être solide et fournir un travail rigoureux dès la préparation d’avant-saison. « Nous devons être au top le jour J, et cela passe par une préparation sérieuse et intense », ajoute-t-il.
Pour conclure, il exprime sa fierté pour ce que l’équipe a accompli malgré les circonstances difficiles. « Nous sommes sincèrement fiers de ce que nous avons pu réaliser cette saison, malgré les obstacles que j’ai mentionnés. Je tiens à remercier tous ceux qui nous ont soutenus, en particulier notre entraîneur. C’est un technicien avec qui nous avons beaucoup appris, et qui représente un atout majeur pour notre jeune carrière. Ensemble, nous ferons tout pour progresser et redorer le blason du volley-ball à Sétif, une discipline qui a toujours occupé une place importante dans le mouvement sportif de notre wilaya », conclut-il avec conviction.
F. R.
