
Les deux hommes pourraient être amenés à évoluer ensemble sur le parquet.
« Évidemment, je ne dis pas qu’il est le même joueur qu’AD mais il a certainement le potentiel pour devenir un joueur de ce calibre. » Il y a trois ans, DeMarcus Cousins avait osé cette comparaison concernant Christian Wood, dont la « polyvalence des deux côtés du terrain » pouvait le rapprocher d’Anthony Davis.
Une comparaison flatteuse bien sûr pour le joueur des Rockets à l’époque, qui s’apprêtait à signer son meilleur exercice en carrière dans le Texas. Mais dont le rendement, défensif surtout, n’a pas grand-chose à voir avec l’intérieur des Lakers.
Désormais, les deux hommes évoluent sous le même maillot pour le plus grand plaisir du nouvel arrivant. « Anthony Davis est mon joueur préféré à regarder, ça l’a toujours été. C’est un joueur que j’ai étudié, je connais son jeu. Je crois qu’on a beaucoup de similarités, donc ce sera super », livre l’ancien joueur des Mavs, qui réalise le « rêve de toute une vie » en débarquant aux Lakers.
Le gros lobbying de Darvin Ham
Le natif de Los Angeles avait déjà fait une déclaration dans ce sens il y a quelques années, assurant avoir également pris pour modèle Giannis Antetokounmpo. « Ce sont mes joueurs préférés, ceux que je regarde le plus. Il y a des points communs dans nos jeux. Je ne dis pas que je suis comme eux, mais qu’on est semblable. J’ai beaucoup à apprendre d’un Davis ou d’un Giannis », confiait-il alors.
Reste à voir si les deux hommes peuvent être amenés à jouer ensemble, Anthony Davis en 4, comme il le désire, et la nouvelle recrue en 5. Christian Wood, qui shoote beaucoup plus régulièrement et avec plus d’efficacité à 3-points (38% en carrière), se dit prêt à accepter tous les rôles et imagine qu’une telle association pourrait faire des dégâts.
Son truc en plus ? Ses progrès dans la transmission après le « pick-and-roll ». « J’ai progressé (dans ce secteur) en jouant avec Luka (Doncic). Avec sa gravité et les prises à deux qu’il génère, cela m’ouvrait des espaces au poste pour me permettre de transmettre aux shooteurs dans les corners. C’est la partie sous-estimée de mon jeu. »
À Darvin Ham de trancher quant à son utilisation. Une chose est sûre, le coach et le joueur sont très proches. Si proches que le premier aurait appelé le second « tous les jours durant la ‘free agency’. Je peux le dire maintenant, croyez-le ou non. […] C’est vraiment important pour moi d’avoir cette communication, où il est possible de parler de manière personnelle. […] Le fait qu’il croie en moi et qu’il ait confiance en mes qualités est formidable. »