Réouverture du Complexe sportif Ouaguenouni – Un bol d’oxygène pour la Capitale
Lundi dernier (1er Mai), le complexe sportif Ouaguenouni à Alger a ré-ouvert ses portes au grand bonheur de ces nombreux jeunes qui ne manqueront certainement pas de renouer avec l’ambiance qui a toujours animé cette structure sportive.
Par A. Azzou
Ainsi, après plusieurs années de fermeture pour des raisons de travaux de réhabilitation, le stade Ouaguenouni, comme on l’appelait dès les premières années de l’indépendance a enfin opéré à sa toilette pour ouvrir ses portes aux nombreux sportifs de la capitale et autres. Le stade Ouaguenouni, une ancienne structure sportive au niveau de la Capitale, a été totalement abandonné par les autorités territoriales au grand dam des jeunes et moins jeunes sportifs. Plusieurs projets de réhabilitation ont été inscrits dans le programme de travail de la commune d’Alger-Centre depuis plus d’une décennie, mais les travaux ont mis du temps pour démarrer. La pandémie du covid a mis son grain de sel pour retarder la concrétisation de réhabilitation tant attendue. Le stade s’est retrouvé dans un état lamentable au moment où l’absence des structures sportives se faisait cruellement sentir.
Les différents responsables de la commune n’ont pas cru en l’urgence d’accorder plus d’importance à ce petit bijou qui était l’un des fleurons des infrastructures sportives en Algérie et qui abritait même des activités culturelles. Rappelons pour l’anecdote que des finales de coupe d’Algérie en handball ont eu lieu au niveau de ce stade. Les années 60-70 les formations du Chabab de Belouizdad, le Nadit, le Mouloudia de Saida, de l’USM Annaba, etc… ont foulé le tartan du stade de Ouaguenouni autour de la discipline du handball. Le stade Ouaguenouni était le quartier général des sports collectifs qui a vu naitre plusieurs fédérations nationales sportives, mais aussi et surtout les années de gloire des sports scolaires et universitaires qui n’existent presque plus aujourd’hui. Cette joute sportive a, aussi, abrité de grandes compétitions continentales avec la présence de plusieurs gloires de l’époque à l’image des volleyeurs Chenenou, Koubi, Benali et surtout Nadir Larbaoui, actuellement chef de cabinet de la présidence de la République. Il y avait aussi Lamadjani Driss et Amara du handball, les basketeurs Hamou Benchamam, Berraf et beaucoup d’autres encore.
Ainsi, il était donc interdit aux différents responsables d’abandonner ce lieu qui était un véritable rond-point du sport national. Sa réouverture a suscité un grand engouement auprès des clubs sportifs mais aussi auprès de la jeunesse des quartiers environnants. La gestion du complexe Ouaguenouni était rattachée au ministère de l’Education nationale, puis durant la fin des années soixante-dix, à l’OCO (Office du complexe olympique) puis actuellement à l’APC d’Alger-Centre. Cette dernière a donc mis la main dans la pâte pour donner un grand coup de balai et permettre une deuxième jeunesse à une structure vieillissante mais toujours apte à accueillir les jeunes pour s’adonner à leur loisir préféré, à savoir le sport.
