MOTOSPORTS

Ferrari, piège doré ? Les avertissements du passé pour Hamilton

Les déclarations récentes de Lewis Hamilton, frustré par les contre-performances de Ferrari, résonnent étrangement avec l’expérience d’Alain Prost au sein de la Scuderia. Le quadruple champion du monde français, après une saison 1990 prometteuse, avait été limogé en 1991 pour avoir osé critiquer publiquement la voiture, la comparant à « un camion ». Trente ans plus tard, Hamilton, lui aussi septuple champion du monde, laisse entendre des dysfonctionnements internes : « J’aimerais pouvoir vous dire ce qui se passe… » Depuis son arrivée, Hamilton peine à faire décoller le projet Ferrari. Aucune mise à jour majeure, des choix stratégiques douteux, une structure que le Britannique estime défaillante : « Il y a beaucoup de changements à apporter dans le système. » Malgré son soutien affiché à Fred Vasseur, l’ancien pilote Mercedes commence à afficher des signes d’agacement, évoquant une équipe loin d’un projet champion. Prost l’a appris à ses dépens : Ferrari est aussi prestigieuse qu’implacable. Hamilton pourrait bientôt découvrir que son rêve rouge est semé d’embûches. S’il veut éviter le même sort, il lui faudra non seulement du talent, mais aussi une diplomatie affûtée pour ne pas être broyé par la machine Ferrari.

Djaffar KHODJA

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