Ramovic retourne sa veste et refuse de partir
Alors qu’il était prêt à négocier son départ

Nouveau rebondissement dans le dossier du départ du coach. Ce dernier ne veut désormais plus partir ou du moins pas d’une manière amicale. D’ailleurs, il veut à tout prix rester au sein de la formation de Laâqiba.
Le premier responsable de la barre technique algéroise, Saed Ramovic s’est présenté en conférence de presse d’après-match en bombant le torse comme si battre Ain Benian était un exploit. Cela a été l’occasion pour lui de tacler ses détracteurs et surtout, d’envoyer un message clair aux dirigeants qui souhaitent son départ. Il a désormais changé d’avis puisqu’au départ, il était ouvert aux négociations et jouait la montre. Cependant, cette fois, il a clairement retourné sa veste pour refuser toute idée de départ ou du moins un départ de façon amicale. Le coach a déjà fait savoir qu’il ne partirait pas amicalement puisqu’il a exigé l’intégralité de ses salaires soit jusqu’en 2028 pour partir. Ce qui fait qu’il a envoyé un message pour réaffirmer qu’il restait et qu’il n’avait aucune intention de partir. Il a même démenti l’existence de toute discussion concernant une séparation. Une sortie qui intrigue quand on sait que la veille du match, il a dîné avec le président à l’hôtel et les deux hommes se sont isolés durant une bonne heure pour parler et selon nos sources, c’était bien pour négocier un départ que cette discussion a eu lieu.
Difficile de quitter le confort du CRB et de laisser tomber 40 000€/mois
Il faut dire que cette prise de position était attendue de la part de l’entraîneur qui a non seulement prouvé toutes ses limites mais qui s’accroche malgré tout à son poste. D’ailleurs, on peut comprendre que Ramovic ne veuille pas quitter son confort du moment qu’il ne manque de rien à Alger et surtout, il ne veut surtout pas laisser tomber un salaire de 40 000€ du moment qu’il n’aura plus jamais une offre pareille pour diriger une équipe. Tout cela fait qu’il veut absolument rester.
Le CRB protégé, la blague de l’année
Dans tout cela et lorsqu’on a assuré sur ces mêmes colonnes que le contrat de Ramovic était en béton, plusieurs informations ont circulé concernant le fait que l’ancien président, Mehdi Rabehi avait mis des clauses dans le bail du coach pour protéger le CRB. Cependant, la situation actuelle montre bien que rien ne protège le CRB dans le contrat du coach et c’est ce qui lui permet d’être en position de force et d’exiger une fortune pour partir.
Akram B.



