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Un test grandeur nature pour Ferrari et Red Bull

Grand Prix des Amériques (Austin)

Le dernier quart de la saison de Formule 1 débute ce week-end à Austin, au Texas, avec un format sprint qui promet d’être un véritable juge de paix.

Pour Ferrari comme pour Red Bull, l’enjeu est double : marquer de précieux points supplémentaires tout en trouvant le bon équilibre technique en seulement soixante minutes d’essais libres.
Sur le circuit des Amériques, l’un des plus techniques du championnat, chaque virage mettra à l’épreuve la précision des ingénieurs et la finesse de pilotage. Dès la spectaculaire montée vers le premier virage, la piste plonge dans un enchaînement de courbes rapides qui devraient convenir à la Red Bull de Max Verstappen, souvent performante dans les sections à haute vitesse. Mais les portions plus lentes du troisième secteur, où la motricité et la stabilité sont cruciales, pourraient avantager McLaren, très à l’aise dans les virages à moyenne allure.

Pour Red Bull, la mission est claire : continuer à réduire l’écart au championnat face à Piastri et Norris. L’équipe dirigée par Laurent Mekies mise désormais davantage sur les données de piste que sur les simulations virtuelles, une approche qui lui a souvent permis de progresser d’un jour à l’autre. Mais le format sprint, condensé et sans marge d’erreur, ne lui offrira pas cette opportunité. Chez Ferrari, l’objectif est de retrouver de la cohérence. La SF-25 peine à exploiter son potentiel et les erreurs de réglage s’enchaînent. Le Grand Prix d’Austin, théâtre de la dernière victoire de Charles Leclerc en 2024, apparaît donc comme l’occasion idéale pour relancer la machine. Si la Scuderia parvient à maîtriser ses réglages et à gérer correctement l’usure des pneus, elle pourrait enfin renouer avec la compétitivité. Mercedes, enfin, aborde le rendez-vous texan avec prudence. Malgré la victoire surprise de George Russell à Singapour, les zones à haute vitesse du circuit américain pourraient révéler les limites de la W16. Reste que dans un week-end aussi compact et imprévisible, la précision d’exécution pourrait une nouvelle fois faire toute la différence.

Amayas LAAZIB

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