Les six athlètes algériens (cinq garçons et une fille) engagés dans les épreuves individuelles des Mondiaux juniors 2025 ont débuté la compétition, dans la capitale péruvienne, Lima, après avoir été fixés sur leurs adversaires, à l’issue du tirage effectué par les organisateurs, lequel n’a pas été tendre pour eux. En effet, exemptés du 1er tour de la poule B des moins de 66 kilos, Oussama Abdelhak Hezil et Ayoub Benlaribi ont été éliminés dès leur entrée en lice, après avoir perdu respectivement contre l’Azerbaïdjanais Imranov Nizami et le Danois Loritzen Magni.
De son côté, Abdeslam Belbelhout, exempté lui aussi du 1er tour de la poule B des moins de 73 kilos, a affronté et battu au second tour le Kazakh Nurbergenov Omar et l’Allemand Arthur Akobjan en huitièmes de finale, mais tous ses espoirs se sont envolés par la suite, après avoir été battu en quarts de finale par le Tadjik Asadolov et par le Suédois Vardanyan en séries de repêchage. Il se contente donc de la septième place dans sa catégorie de poids.
À l’exception de Belbelhout, qui a réussi à atteindre les quarts de finale, tous les autres judokas algériens ont été éliminés dès le premier tour. Il s’agit d’Imad Mehibel, éliminé au premier tour de la catégorie des -81 kg, après avoir perdu contre l’Italien Alexano Saba, d’Arabaoui Othmane, éliminé au premier tour de la catégorie des 100 kg, après avoir perdu contre le Japonais Shoki Nirano, et de l’unique athlète féminine, Lydia Kechout, éliminée également au premier tour de la catégorie des -78 kg, après avoir perdu contre Chieh-Hsi Wang de Taipei (Chine). La journée d’hier a été réservée aux épreuves par équipes mixtes. On reviendra dans nos prochaines éditions sur la clôture de la compétition.
Un niveau très élevé
Afin de bien préparer cet événement mondial et d’augmenter leurs chances de succès, les représentants algériens ont pourtant effectué un stage de 15 jours en Ouzbékistan. De plus, la sélection nationale avait effectué, au mois d’août dernier, plusieurs microcycles de préparation, dont un à Tikjda, consacré essentiellement au travail physique. Avant de se rendre en Ouzbékistan, la sélection nationale avait bénéficié de trois jours de récupération dans un centre de thalassothérapie à Alger. Cependant, cela n’a pas suffi pour nos jeunes judokas, qui se sont heurtés au très haut niveau. Il faut savoir que cette compétition mondiale a vu la participation de 396 judokas (210 hommes et 186 femmes), représentant 61 pays des cinq continents où le judo est fortement développé, entre autres le Japon, le Brésil, les États-Unis, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, et d’autres pays qui progressent, comme le Pérou, qui a engagé 18 judokas.
Par B. Sadek
