
Adel Kadri a évoqué la récente participation de l’équipe nationale senior masculine de volley-ball au Championnat du monde 2025 aux Philippines, la jugeant positive, malgré des résultats techniques insuffisants. En club, il a souligné que le WAT sera l’équipe à abattre pour la saison 2025-2026, insistant sur la nécessité d’une bonne préparation pour maintenir les acquis de l’année passée.
Tout d’abord, peut-on savoir, Adel, quelle est votre appréciation sur le parcours de l’équipe nationale de volley-ball au dernier Championnat du monde aux Philippines ?
Si je vous parle sur le plan purement technique, nos résultats ont été décevants, avec trois défaites en autant de matchs. On aurait aimé gagner au moins un match. Hélas, nous sommes malheureusement tombés dans un groupe compliqué, composé d’équipes bien connues sur le plan mondial, telles que l’Italie, champion en titre, et sacrée championne du monde 2025. Il y avait aussi la Belgique, qui avait atteint les demi-finales. On peut en dire autant de l’Ukraine, qui possède un championnat de haut niveau où évoluent plusieurs joueurs internationaux de diverses nationalités. C’est pour vous dire que nous n’avons pas été du tout gâtés par le tirage au sort. Dans l’ensemble, disons que ce fut un parcours favorable pour nous dans la mesure où nous avons tout de même produit quelques bons moments de jeu, comme face à l’Italie ou à la Belgique où il n’a pas manqué grand-chose pour gagner au moins un set. Tout s’est joué sur des détails.
Justement, votre entraîneur, Kamel Imloul, tout comme vos coéquipiers, ainsi que les observateurs, estiment que votre participation est à prendre du côté positif, c’est-à-dire comme une bonne expérience…
Oui, c’est juste. C’est une expérience avec beaucoup d’atouts positifs. C’est une compétition de haut niveau. Ce n’est pas donné au premier venu de participer à une telle manifestation. Il ne faut pas oublier non plus que cela fait plus de 20 ans que le volley-ball algérien n’a pas pris part à un championnat du monde. Ce fut un honneur et une fierté pour nous. C’est une source de motivation qui va beaucoup nous servir à l’avenir. Et puis, je pense que ce championnat du monde est une étape importante pour nous en vue des prochaines échéances. Nous avons d’autres compétitions à jouer dans les mois et les années à venir, telles que le Championnat d’Afrique, la Coupe arabe et les qualifications pour les Jeux olympiques.
Sur le plan personnel, comment jugez-vous votre rendement lors de cette compétition ?
Je pense avoir donné le meilleur de moi-même. Nous avons bien travaillé durant la préparation que nous avons effectuée en vue du Championnat du monde. Cela s’est répercuté positivement sur ma performance personnelle, idem pour le groupe. Franchement, avec un peu plus de chance, c’est-à-dire si nous avions joué dans un groupe avec une ou deux équipes de notre niveau, comme ce fut le cas pour nos frères tunisiens, que je tiens à féliciter pour leur bon parcours durant ce championnat du monde, je suis persuadé que nous aurions pu passer au second tour sans que personne ne trouve à redire. Mais bon, ce qui est fait est fait. Maintenant, nous devons nous concentrer sur les prochains rendez-vous internationaux où nous comptons faire le maximum pour obtenir des résultats positifs.
En club, est-ce que vous avez repris les entraînements pour la préparation d’avant-saison ?
Pas encore. Cela doit se faire avant la fin de cette semaine, d’après ce que j’ai appris. Je ne vous cache pas qu’avec le WAT, j’aspire à faire une grosse saison et à aider mon équipe à réussir de bonnes performances la saison prochaine.
Justement, il va falloir défendre vos acquis, c’est-à-dire le doublé championnat et Coupe d’Algérie, que vous avez remportés la saison passée…
Tout à fait. Ça sera notre objectif. Il est vrai que cela ne va pas être facile pour nous. Nous allons constituer l’équipe à abattre. Nous devons être au top. Nous aurons aussi à défendre nos chances au Championnat d’Afrique des clubs et peut-être au Championnat arabe. Nous ferons le maximum pour aller le plus loin possible dans ces épreuves. Cela dit, nous avons un bon groupe, avec beaucoup de jeunes issus des catégories jeunes de notre club. Nous progressons d’une année à l’autre. Nous avons aussi un staff technique à la hauteur, qui nous aide beaucoup à améliorer nos performances, tant sur le plan individuel que collectif.
Entretien réalisé par Farès Rouibah



