100e pole, 8e victoire en sprint : l’Espagnol assomme la concurrence
Marc Márquez, le roi du Mugello

Au Mugello, Marc Márquez a encore frappé un grand coup. Auteur d’une pole historique — la 100e de sa carrière toutes catégories confondues — il a dominé la course sprint malgré un départ raté, signant sa huitième victoire en neuf sprints cette saison. Son frère Álex complète le doublé familial, tandis que Bagnaia, un temps en tête, doit se contenter de la troisième marche du podium.
Marc Márquez a signé un nouveau record de la piste au Mugello, devançant Francesco Bagnaia de seulement 59 millièmes de seconde pour s’offrir la 100e pole position de sa carrière. Son frère Álex Márquez complète la première ligne d’un classement extrêmement serré, les trois premiers se tenant en à peine 83 millièmes.
Excellente performance également pour Fabio Quartararo et Maverick Viñales, qui partiront de la deuxième ligne, devant Franco Morbidelli. La troisième ligne sera occupée par Fabio Di Giannantonio, Pedro Acosta et Álex Rins, tandis que Marco Bezzecchi devra se contenter de la dixième place. La course longue sera à suivre aujourd’hui à partir de 13h.
Sprint Race : Márquez s’impose une fois de plus, Bagnaia troisième
Fidèle à sa réputation, Marc Márquez n’a pas manqué son rendez-vous. À la veille du Grand Prix d’Italie, il avait annoncé qu’il garderait un œil sur le championnat, mais cela ne l’a pas empêché de frapper fort dès la sprint, qu’il a dominée avec brio. C’est sa huitième victoire en neuf courses courtes cette saison. Comme souvent, cette nouvelle victoire s’accompagne d’un doublé familial : Álex Márquez termine deuxième. Francesco Bagnaia, quant à lui, a bien débuté, mais a cédé en fin de course, contraint de défendre sa position face à Maverick Viñales, meilleur représentant de KTM.
Une course animée dès le départ
La sprint, longue de onze tours, a débuté sur un faux départ pour Marc Márquez. En difficulté avec le launch control, il s’élance très mal et se retrouve autour de la sixième place. Bagnaia en profite immédiatement pour prendre les devants, suivi par Álex Márquez. Dès les premiers mètres, les rebondissements s’enchaînent : Brad Binder et Johann Zarco chutent dès le premier freinage après un accrochage impliquant également Di Giannantonio. Pedro Acosta chute peu après.
Au deuxième tour, la tête de course change : Álex Márquez dépasse Pecco Bagnaia avec une attaque musclée, rapidement imitée par son frère Marc. Ce dernier observe ensuite la course pendant deux tours avant de dépasser le pilote Gresini. S’ensuit une bataille de styles : Marc opte pour des trajectoires plus larges afin d’optimiser sa vitesse de passage et sa traction, tandis qu’Álex privilégie des lignes plus directes. Mais, comme dans les précédentes courses sprint, le scénario reste inchangé : Marc Márquez l’emporte, une nouvelle fois impérial.
Bagnaia en défense, Viñales menaçant
Bagnaia tente de revenir à la mi-course, mais finit par perdre le contact dans les derniers tours. Il doit alors contenir le retour de Maverick Viñales, impressionnant sur sa KTM. Cette sprint met à l’honneur les Ducati GP25, illustrées par la belle cinquième place de Fabio Di Giannantonio, auteur d’une solide remontée.
Marco Bezzecchi réalise également une belle progression, terminant sixième sur l’Aprilia officielle. Franco Morbidelli suit en septième position, devant Raúl Fernández. Le dernier point en jeu revient à Fermín Aldeguer, qui dépasse Fabio Quartararo dans le tout dernier tour.
Amayas LAAZIB



