Un autre marathon attend les Canaris

Un autre marathon attend donc les Canaris, les poussant à puiser dans toutes leurs ressources physiques et mentales pour rester performants à chaque match. Les Kabyles, engagés sur deux fronts majeurs à savoir la Ligue des champions africaine et le championnat national, vont devoir jongler habilement avec un calendrier particulièrement chargé d’ici la fin du mois d’octobre. En effet, les joueurs de la JSK, sous la conduite de leur capitaine Boudebouz, sont programmés pour participer à pas moins de quatre rencontres dans une période extrêmement courte, ce qui exigera une gestion rigoureuse de l’effectif et une stratégie bien pensée.

Dans le détail, après avoir affronté l’US Monastir lors du match aller de la Ligue des champions africaine le 17 octobre, la JSK devra rapidement se projeter vers sa rencontre face à l’USM Khenchela , prévue le 21 octobre dans le cadre du championnat national. Puis, ils reviendront à la Ligue des champions pour le match retour contre l’équipe tunisienne, le 25 octobre, avant d’enchaîner par un dernier déplacement comptant pour le championnat, face à la JS Saoura, le 29 octobre. Ce calendrier dense impose aux Canaris une préparation optimale pour réussir à maintenir un niveau de jeu élevé tout au long de cette période.

Le coach Zinnbauer, qui a déjà eu à gérer une situation de ce type dans le passé, sait à quel point la gestion de l’effectif sera primordiale. Son objectif sera d’optimiser la rotation des joueurs, en veillant à préserver la fraîcheur physique de certains tout en misant sur d’autres lors des matchs les plus cruciaux. La richesse de l’effectif dont il dispose sera un atout majeur pour relever ce défi, lui permettant de moduler ses choix tactiques et de repos selon l’importance des rencontres.

Ainsi, le technicien allemand mettra tout en œuvre pour maintenir la bonne dynamique du groupe, en visant les meilleurs résultats possibles dans ces deux compétitions simultanées. La réussite passera par un équilibre subtil entre la gestion des temps de jeu et la motivation de l’équipe, face à un calendrier qui ne laisse que peu de place à l’erreur. Les Canaris devront donc montrer leur solidité et leur capacité d’adaptation pour sortir vainqueurs de ce marathon de fin octobre.