Belaïli s’éloigne du Mouloudia

Depuis quelques jours, le probable retour de Belaïli au Mouloudia accapare le champ médiatique. Tous les supporters du club algérois souhaitent le retour de l’international algérien qui a été flamboyant lors du sacre de 2024. Le départ de Belaïli du club a été très vite ressenti puisqu’il y a eu une répercussion négative sur les performances de l’équipe qui a dû batailler jusqu’à l’ultime journée de championnat pour décrocher le sacre. Après l’obtention du feu vert de Sonatrach, Hakim Hadj Redjem avait entrepris les discussions avec le clan Belaïli pour un retour aux sources. Mais après une Coupe du monde des clubs de haute voltige, les responsables de l’Espérance de Tunis afficheront clairement leur désir de faire prolonger leur tête d’affiche pour une saison supplémentaire. Et pour y parvenir, les dirigeants tunisiens ont décidé de mettre le paquet en proposant un salaire mensuel de 65 000 euros à l’attaquant algérien.
Une offre très alléchante à laquelle Belaïli aura très peu de chance de refuser. En plaçant la barre très haut, le Mouloudia d’Alger aura bien du mal à surenchérir pour essayer de faire venir Belaïli qui serait favorable pour un retour au pays mais avec un salaire conséquent qui dépasserait les 1,5 milliard de centimes. Et avec le plafonnement des salaires préconisé par la FAF, le retour de Belaïli s’apparente désormais à une mission impossible. Malgré tout cela, les Chnaoua gardent bon espoir surtout que le président, Hakim Hadj Redjem refuse de baisser les bras décidant de jouer le coup jusqu’au bout. Tant que Belaïli n’a pas prolongé, il y aura de l’espoir. C’est en tout cas la situation qui prévaut actuellement dans le dossier Belaïli qui se complique d’un jour à l’autre. Il est utile de rappeler qu’il n’y a pas que le Mouloudia qui piste le champion d’Afrique puisque d’autres formations des pays du Golfe et le Zamalek veulent eux aussi l’attaquant algérien qui est très demandé sur le marché des transferts malgré ses écarts disciplinaires.
N. L.