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«L’Algérie est le favori du groupe»

CAN 2024 Amir Abdou (sélectionneur de la Mauritanie) :

Le sélectionneur de la Mauritanie, Amir Abdou, pour ceux qui ne le connaissent pas, aborde cette Coupe d’Afrique des nations dans la peau d’un outsider certes, mais avec un peu plus d’expérience, et ce, après avoir dirigé son pays d’origine, les Comores, lors de la précédente édition au Cameroun.

Comme il l’a déjà fait avec les Comores en réalisant l’exploit de remporter sa première victoire, le technicien franco-comorien compte rééditer la même performance avec la Mauritanie à Bouaké où cette dernière va côtoyer dans le groupe D, l’Algérie, l’Angola et le Burkina Faso. Une mission difficile, mais pas impossible pour cet entraîneur qui croit en son équipe et au travail qu’il est en train d’effectuer.

On aborde la CAN en outsider »
A la question de savoir comment il voit son équipe dans cette poule du groupe D, Abdou Amir affirme : « En outsider. Le favori, c’est l’Algérie, 100 fois, il n’y a pas photo. Le Burkina a toujours été là en quarts de finale ou en demies. Ce sont des équipes qui sont toujours présentes à la CAN. Nous, on sera les outsiders avec l’Angola, donc on va essayer de jouer les trouble-fêtes. Faire un parcours intéressant, et éviter les troubles, les phobies qu’il y a eu avec la Mauritanie sur les deux dernières éditions où l’équipe n’a gagné aucun match. Voilà l’objectif, c’est d’aller chercher les gros, les titiller et pourquoi pas accéder aux huitièmes de finale », a-t-il déclaré.

« Il n’y a pas de comparaison entre les Comores et la Mauritanie »
En acceptant de driver la Mauritanie, le coach des Mourabitounes sait que la mission sera différente par rapport au potentiel comorien. « C’est complètement différent. Avec les Comores, j’avais pris un groupe, et j’avais travaillé pendant huit ans avec les joueurs. Il y a eu beaucoup d’expatriés, de binationaux. En Mauritanie, il y a vraiment un mélange de locaux et d’expatriés, et il faut arriver à réussir l’alchimie. Après, en termes de qualité, le footballeur comorien est un joueur assez explosif, rapide, qui prend beaucoup les espaces. Avec le footballeur mauritanien, il y a beaucoup plus d’agressivité et aussi cette envie d’apprendre. C’est un groupe qui a beaucoup envie d’apprendre, mais il faut être patient, persévérant. Parce que pour créer un groupe avec les Comores, j’ai mis huit ans. Là, j’avais déjà travaillé en amont avec le club de Nouadhibou (à l’ouest de la Mauritanie) où j’étais entraîneur, cela m’a permis aussi de connaître le football mauritanien. Ce sont des joueurs généreux et à l’écoute et cela nous permet d’avoir des résultats qui sont intéressants avec les locaux et les expatriés », a ainsi indiqué le sélectionneur de la Mauritanie.

Djamel ABED

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