MOTOSPORTS

Mohammed Ben Sulayem, le bâtisseur d’une FIA plus inclusive et solide

Il brigue un second mandat à la tête de l’instance internationale

À quelques mois des élections à la présidence de la FIA, Mohammed Ben Sulayem a officialisé sa candidature à un second mandat. Élu en 2021, l’ancien pilote émirati a su marquer son passage à la tête de la fédération par une vision ambitieuse et une action résolue en faveur d’une FIA moderne, ouverte et financièrement saine. L’un des apports majeurs de Ben Sulayem reste sans conteste l’intégration renforcée des petites nations dans l’écosystème du sport automobile mondial. Sous son impulsion, de nombreux pays auparavant en marge de la scène internationale ont bénéficié de formations, d’un meilleur accès aux structures FIA, et d’une voix plus forte au sein des instances décisionnelles.

Des championnats régionaux ont été dynamisés, de nouveaux talents émergent en Afrique, au Moyen-Orient ou encore en Asie du Sud-Est. Cette volonté d’inclusion, devenue une priorité, a donné une véritable dimension globale à la FIA. Parallèlement, la gestion rigoureuse des ressources a permis de renforcer la solidité financière de l’institution. La FIA, aujourd’hui, affiche une santé économique enviable, avec des budgets équilibrés, des réserves renforcées et une transparence accrue. Des partenariats stratégiques ont été noués, tout en maintenant une indépendance politique et sportive. Ben Sulayem se présente donc avec un bilan clair : celui d’un président qui a su faire évoluer la FIA dans le respect de ses valeurs fondamentales, tout en la préparant aux défis de demain. Face à Carlos Sainz, qui semblerait être le seul candidat face à lui, il mise sur l’expérience, la stabilité et une vision fédératrice. Pour beaucoup, son second mandat apparaît comme une continuité nécessaire.

Amayas LAAZIB

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