
Qualifiée pour le second tour, Team USA n’a fait qu’une bouchée de la Grèce pour son deuxième match de poules (109-81).
Après avoir dominé en deux temps la Nouvelle-Zélande en ouverture, les États-Unis retrouvaient cette fois-ci la Grèce pour leur 2e rencontre du mondial. Autrement dit leur adversaire le plus costaud de la poule C, vainqueur de la Jordanie d’entrée de compétition et qu’ils avaient tranquillement battu à Abu Dhabi il y a dix jours. Le match démarre sur des bases aussi offensives que rythmées et, sans Giannis, c’est Papagiannis qui fait des misères à Team USA, avec 11 points dans le seul 1er quart-temps. Pour lui tenir tête, ce sont Jalen Brunson, Mikal Bridges et Jaren Jackson Jr. qui se relaient au scoring, histoire de placer leur équipe aux commandes malgré quelques fâcheuses pertes de balle (23-19).
Dans le 2e quart-temps, grâce notamment à Austin Reaves et Paolo Banchero, les États-Unis haussent le ton en défense sans ralentir la cadence en attaque, le tout avec leurs remplaçants sur le parquet. Forcément, maladroite à 3-points, la Grèce lâche prise au score, alors qu’elle peine aussi à défendre sans faire faute et empêcher ses adversaires de développer leur jeu rapide. Une fois les titulaires de retour de chaque côté, l’écart se stabilisera autour de la dizaine de points jusqu’à la pause (50-37). Au retour des vestiaires, Jalen Brunson et Anthony Edwards se chargent de faire grimper davantage l’avance américaine, sans que les Grecs ne parviennent à tenir le choc, explosant offensivement et défensivement. En sortie de banc, Austin Reaves et l’hyperactif Josh Hart prennent le relai des titulaires pour tuer tout suspense avant même le début du 4e quart-temps (79-56).
Les dix dernières minutes de cette partie seront donc sans grand intérêt, tant les hommes de Steve Kerr sont au-dessus du lot et foncent vers leur deuxième victoire en deux matchs (109-81). Un succès synonyme de qualification pour le second tour, alors que les 12 joueurs américains ont joué et surtout inscrit des points. Preuve que le collectif fonctionne bien et que cette équipe a de la ressource, excellant sur jeu rapide (32 points en transition), dominant au rebond (48, dont 10 offensifs) et agressant sans relâche (30/34 aux lancers).
Paul George impressionné par Anthony Edwards
Anthony Edwards a pris une nouvelle envergure en tant que leader de cette équipe américaine. Pour Paul George, Anthony Edwards incarne tout simplement le futur. Anthony Edwards a pris le leadership de Team USA durant la préparation et a confirmé sa bonne tenue sur les deux premiers matchs de Coupe du Monde même si tout n’a pas été parfait. L’arrière des Wolves a surtout marqué les esprits en claquant 34 points dans un succès en amical face à l’Allemagne qui menait de 16 points dans le troisième quart-temps. Une performance qui n’est pas passée inaperçue, notamment aux yeux de Paul George qui apprécie d’assister à l’éclosion d’une future superstar en puissance. Pour rappel, Anthony Edwards vient seulement de fêter ses 22 ans !
« C’est assez spécial de voir ce qu’il est en train de devenir. D’être prêt à cet âge, à ce stade », a-t-il déclaré dans son « Podcast P with Paul George ». « On le met parmi toutes ces jeunes stars avec qui il va se battre pendant les 10-15 prochaines années, et il est en train de devenir le mâle alpha du groupe. C’est pourquoi j’ai été un grand fan de lui, parce que j’ai vu en lui le potentiel d’une star, j’ai vu la star, la superstar sur et en dehors du terrain. Le match contre l’Allemagne était spécial. Il a pratiquement mis Team USA sur son dos. C’est difficile de faire ça à cet âge. Le basket international, ce n’est pas facile ».
Elégance et polyvalence
Paul George a également confié avoir apprécié sa réponse adressée à Steve Kerr lorsque ce dernier envisageait de le faire sortir du banc. Kerr le voyait dans un rôle à la Dwyane Wade, Anthony Edwards lui alors fait remarquer qu’il n’y avait pas de Kobe Bryant dans cette équipe de Team USA. Mais au-delà de cette force de caractère qui a aussi contribué à faire de lui le joueur qu’il est aujourd’hui, PG a aussi noté la polyvalence et l’élégance de son jeu offensif, qui fait un peu d’« Ant-man » l’arrière du futur. « Il est souple. Il sait utiliser son côté athlétique de la bonne façon. C’est ce que j’aime chez lui. C’est un joueur tout en finesse. « Je n’ai pas besoin de te rentrer dedans, je vais juste passer à côté avec cet Euro-step ». Et tu ne dois pas oublier qu’il peut monter à l’étage supérieur avec toi aussi. C’est ce qui est effrayant. C’est un gamin spécial, c’est le futur », a-t-il ajouté.