Honorable participation pour les lutteurs oranais
Retour sur les Championnats d’Afrique – 2025

Lors de la 40e édition des Championnats d’Afrique de luttes associées, la sélection nationale, dans ses trois spécialités – lutte libre, gréco-romaine et lutte féminine – a brillé et rentre au bercail avec une belle moisson de médailles. En effet, les athlètes algériens ont offert de belles prestations qui ont fait honneur au pays, réalisant des performances remarquables et confirmant ainsi leur bonne santé dans cette discipline. Nos représentants ont donc fait carton plein et réussi à accéder à la plus haute marche du podium. Parmi les capés algériens, il a paru utile de mettre en lumière certains des médaillés d’or, qui se sont illustrés de fort belle manière.
Abdelkader Ikkel, la race des gagneurs
Le lutteur Abdelkader Ikkel, licencié au club CSASH Oran, a été impérial dans la catégorie des -79 kg. Ce lutteur oranais, réputé pour sa technique et sa rage de vaincre, a survolé son tableau avant de dominer en finale un redoutable adversaire marocain. Plusieurs fois médaillé continental, il a une nouvelle fois prouvé sa régularité au plus haut niveau. Il a brillé notamment lors de sa finale qu’il a remportée. Ikkel est déjà deux fois champion d’Afrique juniors, en Tunisie et en Algérie, vice-champion au Ghana, ainsi que deux fois vice-champion arabe en Irak et en Algérie. Cette fois, à Casablanca, il remporte sa première médaille d’or chez les seniors, prouvant son sérieux et sa détermination à aller de l’avant.
Aouissi Chaima et Yamine Bouregba, la fierté de la lutte féminine
L’Algérienne Chaïma Aouissi (-57 kg) s’est adjugée l’or avec panache, dominant ses rivales tunisienne, kényane et marocaine avec assurance. Il s’agit de sa première médaille continentale d’or, pour cette athlète de 23 ans. Rappelons que Chaïma Aouissi, lors de sa première participation aux JO de Paris, a été écartée dès son premier combat en raison d’une blessure. Elle avait auparavant remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Afrique en Égypte et a eu l’insigne honneur de valider son billet lors du tournoi continental qualificatif Afrique–Océanie, disputé pour les JO de Paris 2024 à Alexandrie (Égypte). Depuis, elle n’a cessé de progresser avant d’aller vivre une autre expérience en Arabie Saoudite, où elle encadre une équipe féminine des -17 ans. L’autre jeune lutteuse algérienne qui a focalisé tous les regards est la junior Yasmine Bouregba (-72 kg), formée au club ASCAO par Fayçal Kara. Aujourd’hui, elle étudie au Lycée sportif d’Alger. Lors de cette compétition continentale, elle a décroché la médaille d’or dans sa catégorie junior après avoir battu une lutteuse sud-africaine. Elle a également participé chez les seniors, où elle s’est inclinée en finale face à une Nigérienne, remportant ainsi l’argent. Cette jeune lutteuse a été en 2023 vice-championne d’Afrique chez les cadettes, vice-championne en 2024 en Égypte, vice-championne à Alger chez les juniors et vice-championne arabe en Tunisie, sans compter ses nombreux titres nationaux.
Par Sadek B.