
Les sélections nationales féminines des moins de 17 ans et des moins de 19 ans sont actuellement engagées dans la dernière ligne droite de leur préparation intensive et rigoureuse en vue du Championnat d’Afrique des nations, une compétition majeure qui se tiendra très prochainement dans la ville d’Oran.
Par A. A.
Cette compétition continentale revêt une importance capitale, car elle constitue une étape cruciale et déterminante dans la stratégie globale de développement et de renforcement que la Fédération algérienne de handball a mise en place depuis plusieurs années maintenant. En effet, la Fédération considère ces catégories de jeunes joueuses comme un véritable vivier de talents, une base solide et fertile sur laquelle elle souhaite s’appuyer afin de construire et de faire évoluer progressivement l’équipe nationale féminine senior. Depuis le début du mois d’août, les deux sélections féminines jeunes ont enchaîné plusieurs stages d’entraînement intensifs qui se sont déroulés dans plusieurs grandes villes du pays, notamment à Alger, à Oran et à Sétif. Ces stages de préparation ont été soigneusement organisés et ponctués par des matchs amicaux disputés contre différentes équipes, dans le but précis d’atteindre un niveau de compétitivité élevé, indispensable pour affronter de manière efficace des adversaires africains de qualité. Au total, ce sont 14 nations qui sont attendues dans chacune des catégories, U17 et U19, faisant de cette compétition un véritable vivier continental où des pays comme l’Angola, aujourd’hui considérée comme une référence continentale incontestable dans la discipline, ainsi que d’autres formations montantes du handball africain, viendront rivaliser et tester leurs capacités sur le terrain.
Plusieurs joueuses évoluant à l’étranger sélectionnées
Pour ce qui est de la catégorie des moins de 19 ans, la sélection algérienne est notamment composée de plusieurs joueuses qui évoluent à l’étranger, en clubs professionnels ou dans des championnats compétitifs. Cette particularité représente un atout non négligeable, car elle apporte à l’équipe un supplément d’expérience et un rythme de jeu différent, plus soutenu, qui sera bénéfique pour l’ensemble du groupe. Parallèlement, les talents locaux ne sont pas en reste, avec une provenance diversifiée, issue de clubs de renom tels qu’El-Biar, Akbou, Boumerdès, Mila ou encore Constantine, qui forment la colonne vertébrale de la sélection. L’objectif affiché à moyen et long termes est clair : viser une qualification pour le Championnat du monde, une étape prestigieuse qui symboliserait une reconnaissance internationale, mais surtout préparer de manière méthodique et ambitieuse l’équipe qui aura la lourde responsabilité de représenter l’Algérie lors des prochains Jeux olympiques de Los Angeles, en 2028.
Pour la catégorie des moins de 17 ans, la démarche suivie est similaire, avec une volonté affirmée d’utiliser le tournoi comme un outil de formation et de structuration d’une future équipe U20 compétitive. L’idée est de constituer, à moyen terme, l’ossature principale d’une équipe nationale féminine senior solide, équilibrée et capable de défendre dignement les couleurs nationales sur la scène africaine, puis mondiale. À travers cette double participation, dans ces deux catégories d’âge, la Fédération algérienne espère capitaliser sur cette opportunité exceptionnelle qu’offre une compétition organisée à domicile, dans la ville d’Oran, afin d’insuffler une nouvelle dynamique positive, durable et ambitieuse au handball féminin algérien.
La Direction technique nationale (DTN), dirigée par Filali, mise donc sur une formation rigoureuse et une planification soigneuse à long terme. L’objectif est de repositionner progressivement l’Algérie sur l’échiquier du handball continental, avec une ambition forte, celle de faire briller les couleurs nationales au plus haut niveau, et de démontrer que le handball féminin algérien peut rivaliser avec celui des meilleures nations africaines, voire au-delà.