L’histoire de Youcef Atal avec l’Algérie touche-t-elle à sa fin ?

L’avenir international de Youcef Atal semble plus incertain que jamais. Le latéral droit traverse une période sombre de sa carrière, minée par une succession de blessures qui freinent irrémédiablement son élan.
Du temps de ses éclats sous les couleurs de l’OGC Nice à son aventure actuelle avec Al-Sadd au Qatar, le nom d’Atal est désormais plus souvent associé à l’infirmerie qu’aux performances sur le terrain. La dernière rechute remonte à cette semaine, lorsqu’il a été contraint de quitter la pelouse dès la 53e minute face à Al-Rayyan, lors de la 20e journée du championnat qatari. Un scénario tristement similaire à celui vécu en mars dernier avec la sélection algérienne contre le Botswana.
Un staff technique de plus en plus inquiet
Selon des sources proches du staff technique des Verts, le sélectionneur Vladimir Petković commence à perdre patience. Bien qu’il reconnaisse les qualités techniques indéniables de l’ancien niçois, son historique médical alarmant rend son avenir en sélection de plus en plus incertain. Le technicien bosnien aurait d’ailleurs entamé une réflexion en profondeur sur les alternatives, en prévision des échéances à venir : les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et la CAN-2025 au Maroc.
Une relève jeune et prometteuse en embuscade
Plusieurs noms se détachent déjà dans l’esprit du coach. En tête de liste, Mehdi Dorval, le latéral droit de Bari en Serie B, dont les performances n’ont pas échappé à de grands clubs italiens. Rafik Messali (Toulouse) et Rafik Belghali (Malines, Belgique) sont également dans le viseur. Même des joueurs n’évoluant pas initialement sur le flanc droit semblent aujourd’hui capables de bousculer la hiérarchie. C’est le cas de Jaouen Hadjam, pensionnaire des Young Boys de Berne, auteur d’une belle prestation, couronnée d’un but face au Mozambique, bien qu’il soit habituellement positionné à gauche. Quant à Mohamed Farsi, latéral du Columbus Crew (MLS), son absence récente due à une blessure n’a pas effacé son nom des plans du sélectionneur.
Un dernier sursis ?
Le message semble limpide, la sélection n’attendra plus indéfiniment Youcef Atal. Face à la montée de la concurrence et aux exigences physiques du haut niveau, le latéral algérien n’a d’autre choix que de retrouver rapidement sa forme et sa constance, sous peine de sortir définitivement des radars de l’équipe nationale.
Djamel ABED