Le CSA/MCA n’a jamais refusé de négocier avec Hadj Redjem
Le report de l’entame du nouvel exercice ne constitue qu’un nouveau sursis pour la SSPA/MCA, qui n’a toujours pas signé la nouvelle convention avec le club sportif amateur, détenteur des sigles et des couleurs. L’aspect financier est cependant la pomme de discorde, puisque chacune des deux parties ne compte pas reculer d’un iota sur sa position. À vrai dire, cette situation ne profitera en aucun cas au président Hadj Redjem. La convention est un document indispensable pour chaque équipe afin de compléter son dossier d’engagement. De son côté, le président Mohamed Khaldi estime qu’il n’a jamais refusé de mener les négociations avec son homologue de la SSPA/MCA, et que les portes lui sont toujours ouvertes. Il ajoute même que la section football gérée par la société par actions est une partie du club sportif amateur, car il ne peut exister deux entités différentes portant la même appellation.
La signature de la convention contre la revalorisation du montant
Au rythme où vont les choses, on risque de revivre le même scénario que le précédent exercice, puisque ladite convention n’a été signée qu’après l’intervention des sages des deux côtés, soit quelques jours avant que les membres de l’AG du CSA/MCA ne procèdent au retrait de confiance au président sortant Tourqui. L’année passée, à travers les termes de la convention, la SSPA devait verser au CSA la somme de 2,9 milliards de centimes, en guise d’exploitation du sigle et des couleurs du club. En outre, il a été décidé que Sonatrach renouera prochainement avec le sponsoring des 15 sections gérées par le CSA. En proie à une crise financière sans précédent, ces sections ont fait part à maintes reprises de leur mal-être, à travers des conférences de presse et des sit-in. Maintenant que le club sportif amateur a connu l’élection d’un nouveau président en la personne de Khaldi, ce dernier tient à réexaminer certaines clauses.
En effet, et jusqu’à preuve du contraire, les sections ne sont pas encore prises en charge par la Sonatrach, c’est ce qui est d’ailleurs l’origine du conflit. Selon une source fiable, le président Khaldi et les membres de son bureau ont récemment engagé des discussions avec la société pétrolière afin de convaincre la SSPA/MCA d’accepter une revalorisation du montant de la convention. Cette augmentation permettra au club sportif amateur de répondre à ses besoins, car il est impensable que le sigle et les couleurs d’un grand club tel que le MCA ne soient évalués qu’à la modique somme de 2,9 milliards de centimes. Reste à savoir maintenant si Hadj Redjem pourra apporter une solution au problème, car jusqu’à présent, d’après Khaldi, il ne s’est même pas manifesté.
K. M.